« Des interventions stratégiques urgentes sont nécessaires pour restaurer la stabilité et favoriser l'intégration à travers l'Afrique », a déclaré Mme Louw-Vaudran lors du deuxième dialogue avec les acteurs de la société civile, organisé dans le cadre de la 3ème session ordinaire de la 6ème législature du Parlement panafricain (PAP).
Soulignant le besoin d’un leadership décisif pour remédier aux perturbations des principes démocratiques dans certains pays africains, elle a noté que le PAP est la plate-forme appropriée pour défendre la ratification des traités dans les Parlements nationaux.
De même, elle a estimé que l'Union africaine doit faire preuve de leadership et prendre des initiatives, notamment face aux conflits influencés par des acteurs extérieurs et aux rivalités géopolitiques.
Par ailleurs, Mme Louw-Vaudran a exhorté les afro-députés à promouvoir l'intégration africaine dans leurs pays respectifs, rappelant que le protocole sur la libre circulation des personnes serait un atout précieux en permettant aux Africains ordinaires de voyager sans visa à l'intérieur du continent.
Pour sa part, Lindiwe Khumalo, greffière du Parlement panafricain, a souligné qu'une Afrique intégrée, prospère et en paix avec elle-même est possible grâce à la volonté de ses peuples. Elle a ajouté que le Parlement a été créé pour garantir la pleine participation des peuples africains au développement et à l'intégration économiques du continent.
Le Parlement panafricain est une Assemblée consultative de l’Union africaine qui regroupe les députés des pays membres de l’Union africaine. Il a été créé en vertu de l’article 5 de l’Acte constitutif de l’UA et installé officiellement dans ses fonctions le 18 mars 2004.
Chaque État membre est représenté au sein du PAP par cinq parlementaires issus de la majorité et l’opposition, dont au moins une femme, élus ou désignés par leurs parlements ou organes législatifs nationaux.